Huile sur papier calque, 

approx. 200cm H x 100cm W,
Beaux-Arts de Paris

Dans cette séance de 30 minutes, Nina ne repose pas seulement sur le drap — elle habite un espace de douceur, d’abandon et de lumière incarnée.

Son corps s’étire comme un poème sans ponctuation. Les drapés deviennent formes sculptées, absorbant la lumière dans de tendres ruptures. Sa peau respire entre les couches de rose, d’ivoire et d’olive — une vibration de présence.

Ce qui frappe ici, ce n’est pas l’immobilité, mais l’offrande qu’elle propose : celle de s’arrêter, de croiser son regard, de sentir son souffle comme le nôtre.

Ce n’est pas une figure allongée.
C’est un moment suspendu — un portrait du temps ralenti.
Peinte en un seul geste, une seule respiration.
Une méditation d’huile, de lumière, et de toucher.